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Mis à jour le 25/03/2022

La préservation de la qualité de l’environnement, patrimoine naturel précieux, qui constitue un des atouts majeurs de l’activité touristique, a toujours accompagné le développement des Belleville.

Site et panorama

La commune s’étend sur 22 755 hectares composés des forêts sur le bas de vallée et d’immenses étendues en pente modérée sur sa partie haute.

Près de deux tiers du territoire ont été conservés à l’état naturel, sans remontée ni piste, notamment dans la vallée des Encombres et le vallon du Lou.

Les Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)

L’inventaire national des ZNIEFF est un inventaire scientifique. Il n’a pas de valeur réglementaire directe mais recense la présence des espèces protégées et déterminantes. Les ZNIEFF répertorient les zones de présence de milieux naturels rares et d’espèces animales et végétales patrimoniales ou protégées.

Cet inventaire forme un outil d’information et de communication destiné à éclairer le choix des décideurs dans leur préoccupation de gestion et d’aménagement du territoire.

Le premier inventaire, élaboré en 1982 a été actualisé en 2004. Les zones repérées sont classées en ZNIEFF de type 1 ou de type 2 :

  • Les ZNIEFF de type 1 correspondent à des surfaces de taille petite et moyenne. Elles sont caractérisées par la présence d’espèces, d’associations d’espèces ou de milieux rares ou menacés.
  • Les ZNIEFF de type 2 sont constituées par des grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes.

Sur le territoire communal, plusieurs ZNIEFF ont été inventoriées par les scientifiques :

  • ZNIEFF de type 1 : La vallée des Encombres, le vallon du Lou, entre autres.
  • ZNIEFF de type 2 : La massif du Perron des Encombres.

Télécharger la carte des Znieff de la commune Les Belleville

Les espèces protégées

Il n’existe pas encore d’inventaire exhaustif de la faune et de la flore de Saint-Martin de Belleville mais, à l’échelle du massif de la Vanoise et pour une altitude supérieure à 1 500 m, les scientifiques ont pu évaluer la diversité spécifique à environ 1 000 espèces différentes de plantes à fleurs et de fougères et près de 200 espèces de mousses. Concernant la faune, elle se compose d’espèces typiques des montagnes, adaptées à des conditions de vie difficiles (froid, pente et vent).

Parmi les nombreuses espèces végétales et animales sur le territoire communal, certaines présentent un intérêt particulier, qu’il soit lié à leur rareté, à leur usage (médicinal, culinaire, fourrager, etc.), à leur beauté ou à leur caractère symbolique.

Le chardon bleu des Alpes est une des espèces végétales qui présente un intérêt majeur du fait de sa grande rareté en France. Elle est de ce fait considérée comme une espèce « prioritaire » en termes de protection par les botanistes. A ce titre, elle est inscrite au Livre rouge national de la flore française.

Parmi les espèces protégées, deux font l’objet d’une attention particulière dans la commune des Belleville :

La préservation de l’abeille noire

Apis Mellifera Mellifera : Le mot « Apis » est un mot latin qui signifie « abeille » et « Mellifera » adjectif latin composé du nom commun « mel » lui-même issu du grec qui signifie « miel » et du verbe « ferre » qui signifie porter.

Plus trapue que les autres sous-espèces européennes, de couleur brun foncé à noir, c’est une abeille qui est robuste ce qui lui permet de passer l’hiver en montagne alors que d’autres cousines ne survivent pas aux premières gelées. Butineuse infatigable et pollinisatrice remarquable, douée d’une grande vivacité en vol, elle est prête à réagir au quart de tour pour éloigner les intrus et protéger la colonie. Certains voient dans ce mécanisme d’auto-défense une agressivité supérieure à la moyenne mais l’abeille noire, lorsqu’elle n’est pas hybridée, est plutôt docile.

Comment identifier les abeilles noires ?

La colonie est homogène, de même aspect, de même taille. La couleur de l’abdomen est noire avec une pilosité développée constituée de poils châtains clairs. Le couvain est au centre du cadre avec les réserves en pollen autour et le miel réparti en haut du cadre.

Seule une analyse génétique permet de garantir à 100% qu’une abeille noire est bien une Apis Mellifera Mellifera !

Le conservatoire des Encombres œuvre pour la protection de cette abeille. Préservée de l’hybridation par de hauts sommets qui sont autant de barrières naturelles, elle est aussi protégée de l’apiculture intensive par des hommes qui partagent cette éthique, mise à l’honneur et en valeur dans un espace spécialement pensé pour cette abeille.

Le rucher de fécondation dans la vallée des encombres, été 2018

Collecte des essaims, analyse génétique et élevage de reines sont autant d’actions déployées au sein du conservatoire des Encombres, afin de maintenir la diversité d’une population d’abeilles noires, dans les conditions les plus proches des conditions naturelles.

L’ouverture de Mellifera, la Maison de l’abeille noire et de la nature

A l’aide d’outils interactifs et de courts films, les origines de l’abeille noire et son quotidien dans son environnement naturel sont révélés dans un espace qui lui est consacré. De son parcours dans les Alpes à la fabrication de miel, suivez « Apis Mellifera Mellifera » de son vrai nom, à travers ses aventures et celles des apiculteurs locaux.

La Maison de l’abeille noire et de la nature est situé au Plan d’Eau des Bruyères, en contrebas de la station des Menuires. Elle a ouvert ses portes en décembre 2019.

 

La protection du chardon bleu

Eryngium alpinum de son nom latin, le chardon bleu des Alpes est également appelé la Reine des Alpes ou Panicaut des Alpes, c’est un orophyte alpin (signifie que l’espèce est endémique au massif). C’est une plante herbacée vivace mesurant de 30 à 100 cm. Sa souche épaisse (carotte) lui permet de passer la mauvaise saison en stockant des réserves, protégées thermiquement par le manteau neigeux. Les individus sont très longévives, c’est-à-dire que leur durée de vie moyenne serait de 60 ans, certains individus atteignant certainement presque la centaine d’années.

Types d’habitats

Le chardon se retrouve sur des pentes raides (couloir d’avalanches) de 1 500 à 2 000 mètres d’altitude. Il affectionne les sols calcaires, profonds et assez frais.
La commune des Belleville possède 3 stations de chardons bleus au sein de la vallée des Encombres : La Gittaz, Lachat, Les Priots.

Cette plante patrimoniale a une valeur de beauté et de rareté, il y a quelques années une fête du chardon bleu avait lieu à Saint-Jean où des bouquets étaient distribués.

En protégeant le chardon bleu qui est une espèce vulnérable, c’est tout son habitat que nous protégeons (espèces végétales et animales associées à ce milieu), d’où toute l’importance de sa préservation.

Au niveau des espèces animales, c’est une faune typique des montagnes adaptées à des conditions de vie difficiles (froid, vent et pente).

Les réserves de chasse

Instaurée à l’initiative du détenteur du droit de chasse ou du préfet, une réserve de chasse communale, en assurant la protection des milieux naturels indispensables à la sauvegarde d’espèces animales, contribue au développement durable de la chasse au sein de territoires ruraux. La création de réserve de chasse fait suite à la loi de 1964 qui impose aux associations communales de chasse de constituer un dixième de leur territoire en réserve.

Toute la rive gauche de la vallée des Encombres est classée en réserve, elle-même contiguë aux réserves de Saint-Jean de Belleville, Montaimont, Chatel, Hermillon, Saint-Julien-Mont-Denis, Saint-Martin-de-la-Porte.

La réserve de chasse des Encombres a été créée à l’initiative de l’Association communale de chasse agréée de Saint-Martin de Belleville et approuvée par le préfet en 1972.

L’ensemble forme un vaste territoire protégé d’un seul tenant de 6 000 hectares. Aussi, le grand gibier se développe et l’on a décompté près de 1 280 chamois. A noter de plus qu’un troupeau de bouquetins transfuges il y a quelques années du Parc national de la Vanoise proche, est venu s’installer sur les flancs du Perron des Encombres où il a proliféré d’une façon étonnante puisqu’il compte près de 370 sujets.

Ces animaux sont suivis grâce à un comptage effectué environ tous les 5 ans sur l’ensemble du massif du perron des Encombres par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, de l’Office national des forêts, du Parc national de la Vanoise, également par des lieutenants de louveterie, du personnel de la fédération départementale des chasseurs et des membres de sociétés de chasse locales.

L’empoissonnement des torrents et lacs

La société de pêche très active lâche chaque année des dizaines de milliers de truitelles dans les torrents et lacs, pour la plus grande satisfaction des pêcheurs.

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